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L’importance de la prévention sur les dangers de la drogue

Publié le mercredi 26 juin 2013, par Non à la drogue



La thèse d’un coma éthylique serait l’explication du décès d’un jeune en Haute-Saône récemment, alors qu’il venait de fêter l’anniversaire d’un de ses copains. Une soirée près d’un plan d’eau, où l’alcool coulait à grands flots, a viré au drame.
 
Dans la revue « European Journal of Public Health », on lit que la consommation d’alcool en France a été responsable de 49 000 décès en 2009 déjà, dont 40 % surviennent avant 65 ans.

Ce type d’accident est largement décrié par les membres de l’association Non à la drogue, Oui à la vie, qui ont organisé deux distributions de leurs livrets "La vérité sur la drogue" dans l'Ouest de la France, dont une qui a eut lieu à Angers, le vendredi 21 juin en fin d'après-midi, à l'occasion de la fête de la musique, où beaucoup de drogue et d'alcool sont consommés, et une deuxième aura lieu à Vannes le lundi 24 juin au matin.

« L’alcool est une cause importante de mortalité prématurée, puisqu’il est responsable de 22 % (près d’un sur quatre) des décès entre 15 et 34 ans, 18 % (près d’un sur cinq) des décès entre 35 et 64 ans et 7 % des décès à partir de 65 ans », a commenté l’épidémiologiste Catherine Hill (service de bio statistique et d’épidémiologie, Institut Gustave-Roussy, Villejuif), co-auteur de l’étude avec Sylvie Guérin, Agnès Laplanche et Ariane Dunant.

Le responsable de l’association Non à la drogue, Oui à la vie a déclaré à son tour : « Diverses organisations et institutions soulignent cette augmentation de la consommation de boissons alcoolisées, en particulier chez les jeunes. On sait que la consommation d'alcool modifie le comportement des personnes, tout cela est déjà prouvé. De plus, cette consommation excessive d'alcool favorise le vol, la prostitution, les actes de violence, les incivilités de divers degrés et des dommages corporels comme ce jeune qui est mort suite à un coma éthylique. Pire, on a des dommages mentaux, qui peuvent pousser au suicide. Que dire de cette femme polonaise de 24 ans qui a accouché en état d'ébriété et dont l’enfant avait 4,5 grammes d'alcool dans le sang. Peut-être n’a-t-elle pas été suffisamment informée ou alors c’est de la pure inconscience des conséquences de son geste, où se situe sa responsabilité ? »
Il a ajouté : « Un appel aux autorités et aux experts ne semble pas porter ses fruits. Nous prenons donc d’autres mesures plus actives et sommes sur le terrain chaque semaine. Comme disait l’humaniste Ron Hubbard, ‘La connaissance ne détruit pas la volonté de vivre’. Nous distribuons gratuitement des livrets aux gens pour décourager cette consommation exagérée de boissons alcoolisées. »

Pour écouter les témoignages d’anciens toxicomanes ou téléchargez des livrets éducatifs de la série « La vérité sur… », visitez le site www.drugfreeworld.org.

Contact presse : info.drogue@gmail.com ou le 06 20 51 17 57


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